Enculé bite couille chatte
Bonjour les gens.
On commence fort ici. Gros mots dans le titre, humeur de début de semaine… Bien, quoi.
Nan, les gros mots c'est parce que j'ai besoin de me lâcher. Avec Papa Oiseau, on a commencé à se censurer. On y va tout doux, mais il semblerait qu'il faille accélérer le mouvement. L'Oisette a l'usage de la parlotte facile. Après deux semaines de "caca", 3 jours de "papa", 1 semaine de "maman" (vous noterez le temps réservé aux différents protagonistes), elle vient de se lancer dans le "titi". Normal, elle est parisienne. Elle se plonge donc dans la culture ménilmuchoise, à savoir du célèbre "titi parisien".
Du coup, fini la vulgarité (juste celle des mots, hein, le reste c'est trop tard, on ne peut plus rien faire).
Et flûte alors que c'est dur ! Si quelqu'un peut m'expliquer pourquoi j'ai envie de commencer toutes mes phrases par un bon gros "p*tain", j'aimerais savoir. Parce que depuis qu'on fait attention, je me rends bien compte que ce mot me sert à tout : ponctuer, lancer une phrase, une idée, changer de sujet, m'exclamer, rire…
Ça va faire un petit mois qu'on s'est mis en tête de limiter le langage de charretier, et depuis, quand mes amis (sans enfants bien entendu) lâchent des horreurs langagières à moins d'un mètre de mon bébé, ça me hérisse les plumes. Ouais, je sais, ça craint. Je me demande si je ne suis pas en train de devenir une grosse réac bourgeoise coincée du fessier. Mais je vous jure que je suis en train de prendre le pli, là.
Je sens que je vais me regretter, à ce rythme-là.