Avril, ne me fais pas pêter une pile
Bonjour les gens.
Puisque le dicton classique ne s'applique plus (honnêtement, qui a osé garder son manteau ce mois-ci ?), j'ai décidé d'en inventer un autre aux vues des 30 jours derniers.
J'ai l'impression d'être une cocotte minute sous pression. Je vous ferai bien une liste de ce qui est en train de venir à bout de moi, mais ça n'aurait pas grand intérêt.
Mon existence est de jour en jour de plus en plus remplie, je ne sais pas à quel point une vie est extensible, mais j'ai bien peur que la mienne craque. On dit qu'une fois qu'on a des enfants on ne fait plus rien. Euh bah nan, c'est pas vrai DU TOUT.
On recentre ses priorités, ça c'est vrai. Ma maison est dégueulasse (mais je m'en fous), je me couche sans prendre de douche (mais c'est pas grave, je pue pas encore), je suis poilue comme un singe (Papa Oiseau tolère, alors je les garde), j'ai 10 000 fiches de soin à renvoyer à la sécu (tant pis pour le découvert), mes plantes sont toutes mortes de soif et de désintérêt (j'en ai racheté toute une batterie neuve), je ne cuisine plus (vive les pizzas), mon blog est vide et inintéressant (et je n'ai plus le temps de lire ceux des autres)…
Bon normalement, le 15 juin je devrais pouvoir réintroduire tous ces éléments dans ma vie. Avant, ça risque d'être chaud-time. J'ai même supplié ma kiné de reporter mes dernières séances de rééduc de la chatte (ne me parlez pas d'abdos, j'en peux plus de la position du skieur ou du chevalier) au 15 juin (ouais ! un mois de répis !!!!).
Je devrais surtout pouvoir redonner un peu de vie ici (même si je compte bien écrire deux ou trois ou dix bafouilles entretemps quand même, faut pas déconner).
Allez, bon début de semaine, et comme on dit (là, je ne changerai rien) : EN MAI, FAIT CE QU'IL TE PLAÎT !
