Psychopathes
Bonjour les gens.
Vous vous souvenez peut-être de la visite de la future crèche de l'Oisette (je m'emballe un peu là, mais bon forçons la chance !).
Hier soir, on a procédé à la pré-inscription.
Dis comme ça, rien de bien extraordinaire, vous en conviendrez.
Et pourtant, il faut savoir qu'on a eu l'impression de vivre un moment grandiose, intense et magique.
Je vous explique. Dans cette crèche, le mode d'inscription est simple : on se pré-inscrit sur le site, et dans l'ordre des arrivées et si on s'y est pris suffisamment à temps, on est reçu pour un entretien. Premier inscrit, premier servi. Et l'entretien se fait avec notre voisine. Donc, une fois pré-inscrit, c'est sensé être fingers in the nose.
Bien renseignés, toujours par notre super voisine, nous étions donc au courant qu'il fallait procéder à la pré-inscription le 1er mars. Ok, pas de soucis, c'est noté. Oui, mais nous vivons à Paris, entourés de parents super énervés de ne pas avoir de place en crèche, donc il ne fallait pas rater le coche, et tenter d'être dans les premiers. Sur les conseils de super voisine, dès 23 heures la veille, on était au taquet, connectés sur le site, réactualisant la page toutes les 5 secondes. Quand j'y repense, ça fait vraiment psychopathes. À 23 heures, rien, la page indique "Les inscriptions sont fermés. Rendez-vous le 1er mars pour la réouverture". Ok. On clique, on clique, on clique. Et là, à 23h23 (heure magique, tout le monde le sait), bingo, "Les inscriptions sont ouvertes, veuillez remplir un formulaire".
Et c'est fébrile que Papa Oiseau a rempli toutes les petites cases, consciencieusement mais rapidement (faut pas déconner, on est pas les seuls sur le coup, et il FAUT être dans les premiers). Le tour était joué. On était pré-inscrits… enfin, l'Oisette était pré-inscrite.
Euphorie, liesse, give me five, tout y est passé. On s'est couchés heureux et fiers.
Mon Dieu, quand je me remémore la scène d'hystérie lorsque le message de validation de la pré-inscrption s'est affiché, j'ai pitié. Pitié de moi, de nous, de cette situation absurde. Mais je ne peux m'empêcher de ricaner bêtement parce que je suis quasi sûre d'avoir grillé tous les p'tits cons qui étaient à la visite. Gniark gniark gniark !!!!
Un mot, un seul : vive la région parisienne !